vendredi 12 septembre 2008

L’étudiant(e) idéal(e) ?

Maintenant que la discussion est amorcée, je suggère de regrouper les points de vue selon qu'ils touchent aux compétences des étudiants, du personnel d'encadrement ou des enseignants en FAD.

Pour lancer le débat, voici quelques éléments que j'ai recueillis sur les étudiants et les étudiantes en FAD. Tous ne sont pas d'accord sur le besoin d'avoir des capacités de travail d’équipe. Une étudiante dit que faire travailler en équipe : «c'est un peu stupide parce que chaque personne qui étudie ici le font pour une raison différente et n'y accorde ni le même temps ni le même dévouement. » Une autre ajoute que : « sincèrement, je crois que cela va l'encontre de la vocation » d’une institution de formation à distance. Alors travail d'équipe ou pas ? Quelles sont vos expériences?

Mais il semble y avoir un début de consensus : le besoin de discipline et d’autonomie : « on aimerait que nos étudiants soient autonomes, le plus possible, actifs et disciplinés » dit un professeur. De façon plus imagée, un étudiant écrit : « Faut arriver à se botter le cul soi-même parce qui a personne pour le faire à notre place, et c'est pas toujours évident. Faut trouver comment se motiver par sa propre initiative et développer des méthodes de travail qui s'adapte à nos vies et nos façons de faire. Quand on commence les études à distance, c'est ça le plus grand défi, c'est pas le cours en lui-même ». L'étudiant(e) à distance doit-il être un autodidacte ?

Des tuteurs patients et précis ?

Sur les tuteurs, je reprends le commentaire de Marcandrez : « Le tuteur idéal sait construire un canevas de travail noté précis, et ce, proactivement. Le pire encadrement est celui qui laisse les étudiants à eux-mêmes ou celui qui force tous les étudiants à poser les mêmes questions. Cela est inefficace et contre-productif pour l'apprentissage des étudiants. »

Une étudiant appréciait particulièrement la capacité de répondre de façon précise et sans délai. On indique aussi qu’ils doivent être «très patients» et avoir une bonne capacité d’écoute, être capables «de communiquer facilement, de vulgariser» et faire preuve d’assiduité dans l’utilisation des communications.

Précision, proactivité, rapidité, patience, capacités de communication, y a-t-il plus?

Des compétences pour les professeurs...

Dans le cas des professeurs, on fait état d’aptitudes à communiquer par écrit et à «communiquer différemment en FAD». Un professeur qui utilise des outils synchrones souligne le besoin d’y être à l’aise à la fois avec le contenu et la technologie. Parmi les aptitudes à développer : «Le travail en équipe entre les professeurs» afin de «partager des expériences, du matériel» et, parmi les moyens, la mise en place de communautés de pratique.

Comment détailler ces aptitudes à communiquer différemment ? Comment développer l'aptitude et l'intérêt au travail d'équipe ?